Montréal Insolite : Guide de la vie nocturne alternative de 1974. Deuxième partie.
Les quartiers nord-ouest de Montréal
Dans l’ouest de la ville, c’est la “grande froidure”…. où toute vie nocturne ou presque, est inexistante. Faut dire que nos conquérants ont su rapidement découper la ville, ce qui fait qu’on retrouve à l’ouest des villes indépendantes qui sont presque des “quartiers interdits” pour la faune nocturne. Ainsi, ni “The town of Mount Royal” ni Outremont ne permettent l’établissement de boîtes de nuit dans leur sein… même situation à Westmount.
On ne retrouve qu’un embryon de vie nocturne à Notre-Dame de Grâce qui fait partie de la Cité de Montréal.
Au nord-ouest, plus principalement en bordure de l’autoroute Décarie, on retrouve les grands restaurants fréquentés par la clientèle anglophone, tels Ruby Foo’s, le Rib and Reef, The Stage Coach, Piazza Tomasso, etc. La proximité de la piste de Blue Bonnets ne manque pas d’y amener de grandes foules et vers minuit le quartier est grouillant d’activités.
Dans le district nord de Montréal, on trouve plusieurs restaurants de grande classe et quelques boîtes de nuit très huppées.
Près de l’Université de Montréal, rue Edouard-Montpetit, un mini-quartier-latin est en train de naître… bien qu’il soit en gestation depuis plus de 20 ans! En effet, bien que l’Université soit installée sur la montagne depuis près de 30 ans, le quartier Côte-des-Neiges n’a jamais acquis le petit cachet estudiantin qu’avait le centre-ville du temps où l’Université était située rue Saint-Denis.
On y trouve quelques boîtes où les étudiants se donnent rendez-vous comme le Café-Campus, rue Decelles, Chez Vito, le Crazy Horse et quelques boîtes situées rue Côte-des-Neiges, mais sans plus.
D’autre part la néo-colonie noire semble vouloir s’établir dans le quartier. En effet, depuis une dizaine d’années une vingtaine de milliers de noirs ont immigré à Montréal, venant tout particulièrement des Caraïbes et des Antilles anglaises.
Ils ont opté semble-t-il pour le quartier Côte-des-Neiges où ils apportent par leur exhubérance et leur culture un cachet particulier à la vie nocturne.
Là encore cependant, la vie nocturne demeure relativement calme.
Au nord-est, on retrouve quelques restaurants de grande classe comme Chez Bardet, rue Henri-Bourassa, probablement le meilleur restaurant français de la Métropole. Dans le même coin, les amateurs de fruits de mer peuvent se régaler en allant déguster leurs mets favoris à la Barrique, rue Fleury, et à la Coquille, boulevard Métropolitain. C’est dans ce quartier que l’on peut trouver la discothèque la plus fréquentée à Montréal. Il s’agit de Chez Maxim’s, rue Lajeunesse. Mais, à part cette boîte c’est le calme plat.
Restaurants
Chez Bardet
591 est, Boul. Henri-Bourassa 381-1777.
Certainement l’un des meilleurs restaurants français en Amérique du Nord. On y prépare une cuisine classique mais absolument parfaite. Entre autres choses nous vous recommandons le Steak à la Clermont et les quenelles. Prix chers et vins de choix.
Le Mongol,
9695 St-Laurent 381-7777.
Un excellent restaurant où la cuisine chinoise est à l’honneur. Prix modérés.
New Granada Restaurant.
9920 St-Laurent 384-1522.
Bonne cuisine française. Le rôti de boeuf est divin. Prix modérés.
Le Gobelet
8405 St-Laurent
Jusqu’à récemment seuls les hommes y avaient accès. Cette taverne de style typiquement canadien est maintenant une brasserie et les femmes y sont maintenant admises. On sert la bière en fût dans d’immenses bocks et on peut manger une cuisine canadienne de choix. Les tourtières et les fèves au lard au canard sont à recommander. Un endroit qu’il ne faut pas manquer de visiter d’autant plus que les prix sont bon marché.
St-Hubert Bar-B-Cue
6355 rue St-Hubert
Si Madame désire magasiner, elle pourra profiter d’une visite sur la Plaza St-Hubert pour goûter au poulet du St-Hubert Bar-B-Cue. Tous les montréalais en ont mangé un jour ou l’autre et il est excellent. Prix modérés.
La Diligence
7385 Boul. Décarie
Style américain. Spécialités, steaks et fruits de mer. Prix chers.
Ruby Foo’s
7815 Boul. Décarie 731-7701.
Dans l’ouest Ruby Foo’s est véritablement le rendez-vous des noctambules. Vous avez le choix entre une cuisine française et une cuisine chinoise, toutes deux de première qualité. À recommander la Bouillabaisse marseillaise, les steaks et toute une collection de mets chinois. Toutefois, il faut y mettre le prix.
Rib’n Beef
8105 Boul. Décarie
Spécialités, steaks et fruits de mer
Prix raisonnables.
Piazza Tamasso
8205 Boul. Décarie 739-6331.
Meilleur restaurant italien du nord-ouest de la métropole.
Le Roi du Smoke Meat
6705 St-Hubert 273-7566
Si vous aimez le smoke meat, c’est le meilleur endroit pour en consommer dans le nord de Montréal.
Hôtels-Motels
Chez Maxim’s
10151 Boul. Lajeunesse 387-6211
Classe 3
Capri Seaway Hotel
6445 Boul Décarie 739-2771
Classe 3
Holiday inn Châteaubriand
6500 Côte-de-Liesse 739-3391
Classe 3
Holiday Inn Seigneurie
7300 Côte-de-Liesse 731-7751
Classe 3
Chez Tonton
9107 Bout. Lajeunesse 389-8213
Classe 3
Fleur-de-Lys
7900 Côte-de-Liesse 733-8223
Classe 3
Grand Motor Hotel
7700 Côte-de-Liesse 731-7821
Classe 3
International Motel
13000 Côte-de-liesse 631-4811
Classe 3
Le Séville Hotel
4545 Côte Vertu 332-2720
Classe 3
Metro Motel
9925 Lajeunesse 381-2577
Classe 4
Motel Attaché
10195 Boul. Lajeunesse 389-8434
Classe 4
Motel Pierre
2375 Laurentien 332-3060
Classe 3
Airport-Hilton
12505 Côte-de-Liesse 631-2411
Classe 1
Capitol Hotel
357 Van Horne 279-3278
Classe 4
Clubs de nuits
Beer Garden Bavarois
20 Crémazie Est
Grand orchestre bavarois tous les soirs.
Café Evangéline
7067 St-Hubert
Rendez-vous de tous les gaspésiens.
En fin de semaine, ça “swinge”. Bar typique du quartier.
Café Palermo
4493 Iberville
Piano-Bar et danseuses.
Caves de l’abbaye
Holiday Inn
6500 Côte-de-Liesse
Atmosphère tout à fait spéciale. De joyeux moinillons vous font danser et chanter tout en vous offrant les meilleurs vins de la cave. À visiter.
Café Chez Émile
11801 Norwood
(Près du Boul. Gouin face à la prison de Bordeaux).
Une magnifique terrasse donne sur la rivières des Prairies. Atmosphère spéciale en soirée.
Chez le père Mousse
5320 av. du Parc.
Sous le restaurant Chez son Père.
Une boîte typique, très classique.
Le Monocle
5666 Côte-des-Neiges
Café terrasse et discothèque… aussi excellent restaurant.
Le Sextuple
Bernard et St-Laurent
Une boîte où le striptease est à l’honneur.
Café Campus
3315 Reine Marie
Le rendez-vous des étudiants et des étudiantes de l’Université de Montréal. Spectacle de choix.
Chez Maxim’s
10151 Boul. Lajeunesse
Certainement la discothèque la plus populaire de Montréal. L’atmosphère y est chaleureuse et on y vient de tous les coins de la métropole.
Café Belhumeur
4145 Boul. Gouin
Spectacle.
Crazy Horse Saloon
5408 Côte-des-Neiges
Excellent Steak house avec café-terrasse et discothèque. Les plus jolies filles du quartier le fréquentent.
Special places
Il ne faut pas manquer de visiter l’oratoire St-Joseph, le campus de l’Université de Montréal, et le magnifique parc du Mont Royal. Une pointe jusqu’au chalet de la montagne et une promande autour du lac des Castors doivent faire partie d’une visite de Montréal.
On peut y admirer les plus jolies filles et y voir des choses aussi inusitées qu’un nuvite en pleine action.
Le touriste n’a qu’à prendre le Boul. Camilien Houde pour se rendre au sommet de la montagne. Ensuite une promenade à pied, en plein air lui permettra de contempler un spectaculaire paysage. En retournant par le versant ouest on est à deux pas de l’oratoire située Chemin de la Reine Marie et du campus de l’université situé rue Edouard Montpetit.
Le centre-ville
Le centre-ville est vraiment le coeur de la vie nocturne montréalaise. Et, selon la direction que l’on prend on peut sentir l’influence des quartiers de la périphérie.
Le centre-ville-est, c’est-à-dire de Saint-Laurent à la rue Papineau, revêt un caractère particulièrement français, tandis qu’à l’ouest, l’anglais a tendance à prédominer.
Rue Saint-Denis, un peu plus haut que Sherbrooke, on se trouve au beau milieu de la république du Carré Saint-Louis, un petit coin grouillant où les boîtes intellectuelles pullulent, où les relents de haschich et de marijuana vous hantent jusque sur le trottoir.
C’est le fief de la gent “hippie” intellectuelle de culture française.
On y trouve ses boîtes psychédéliques du genre de l’Osstid-plass, d’excellents restaurants comme La Grenouille et le Boeuf, l’EI Barrio Latino, ou le Mazot suisse.
Face au théâtre Saint-Denis, on peut prendre le café dans plusieurs petites boîtes comme le Picasso, le Saint-Mâlo et la Galoche, discutant philosophie, littérature, sexe … ou indépendance.
Un peu plus bas, coin Dorchester on plonge en pleine culture allemande, dans une espèce de cathédrale vouée à l’art bavarois. La façade en carton mâché du Vieux Munich vous surprendra très certainement. Son intérieur rococo avec ses décors tout aussi faux, fera peut-être bondir les puristes. Malgré tout, la cuisine y est excellente, tout comme la musique du grand orchestre bavarois qui occupe tout le centre de l’immense édifice qui peut contenir plus de 1,000 personnes et qui ordinairement est rempli à craquer.
On y boit de la bière au gallon… et on danse dans les allées pour faciliter la digestion.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, dans une ville où la culture anglaise et la culture française se côtoient et s’entrelacent, c’est un cabaret typiquement allemand qui connaît le plus de succès.
En descendant un peu plus bas, franchissant les nouvelles fortifications que l’on nomme maintenant: l’autoroute est-ouest, le visiteur est ramené soudain deux cents ans en arrière. On pénètre d’un trait dans le Vieux Montréal, où se retrouve l’ancien, servi à la moderne.
La rue Saint-Denis débouche directement sur l’église Bonsecours, la plus vieille chapelle de la Métropole, avec sa Madone qui surveille d’un air hautain le port de Montréal.
En bordure de la rue Bonsecours, au milieu de boutiques hétéroclites, ou l’artisanat de chez-nous le plus authentique, côtoient les souvenirs “made in Japan”; on peut y admirer la maison Papineau… et autres constructions datant de la fin du dix-huitième siècle.
En tournant à droite, rue Saint-Paul, on plonge directement dans le passé. Face à l’ex-marché Bonsecours qui, après une longue restauration, loge maintenant les services techniques de la Ville de Montréal, s’échelonnent de nombreuses boutiques et d’excellents restaurants. Chez les Filles du Roy, au Vieux Montréal, à la Catalogne et aux Trois Masques on peut goûter une cuisine typiquement québécoise, accompagnée des meilleurs crûs de notre mère-patrie. Quelques pas de plus et on arrive à la Place Jacques-Cartier. En arrière-plan, tout au haut de la butte, s’élève l’Hôtel de Ville de Montréal…
A droite sur la Place, on note l’Hôtel Nelson où Me Robert Lemieux avait ses quartiers généraux lors de la crise d’octobre 1970… là où les conspirateurs de 1837 se rencontraient jadis!
De l’autre côté de la rue, se trouvent de nombreux cafés-terrasses dans le plus pur style parisien.
Dans le complexe de l’Hôtel Iroquois, on note une discothèque hippie, la Place, une boîte à chansons, en plus de deux terrasses toujours remplies à craquer.
Durant les fins de semaine, l’été, il est presque impossible de circuler Place Jacques-Cartier, des milliers de jeunes s’y donnent rendez-vous et folâtrent au marché à fleurs tout en savourant une bière à la terrasse de l’un des nombreux cafés.
C’est un terrain de chasse de prédilection pour les dragueurs de métier.
Cette année, la rue Saint-Amable accueille une centaine d’artistes qui y vendent leurs oeuvres sur le trottoir… dans le style de la rue Du Trésor, à Québec.
Le restaurant Saint-Amable qui occupe le sous-sol et le premier étage de la maison Del Vecchio est reconnu pour l’excellence de sa cuisine française.
Un peu plus haut, Place Jacques-Cartier, se trouve le Corsaire où les fruits de mer sont tout simplement divins. Passant par la rue Saint-Amable on débouche rue Saint-Vincent, où se trouve l’une des boîtes les plus typiques du Vieux Montréal, l’Auberge de la Mère Vincent, où l’on chante de vieilles chansons de chez-nous tout en vidant d’un trait une Molson ou une Cinquante.
Juste en face, la Boutique des Cent Associés, où l’on peut trouver des pièces authentiques de nos artisans québécois.
Rue Saint-Paul, du coté sud, il y a le Vieux Damase, une boîte à l’atmosphère poétique où l’on peut entendre nos meilleurs chansonniers. Cette boîte est le pendant de celle de la mère Vincent, mais elle s’adresse à une clientèle un peu plus âgée.
Un peu plus loin, toujours rue Saint-Paul, il y a une discothèque très à la mode, le Marquis de Sade, qui se double durant la journée d’un excellent restaurant. C’est l’endroit de prédilection des dragueurs de bon goût.
Juste en face on note la seule boîte de jazz qui existe encore à Montréal. Les spectacles n’ont lieu cependant que durant la fin de semaine.
En remontant par la rue St-Gabriel on passe devant la plus vieille auberge de l’Amérique du Nord. Le Vieux Saint-Gabriel est connu dans le monde entier. Son propriétaire M. Rosaire Despelteaux est un personnage qu’il faut rencontrer. Et il a conçu un complexe très intéressant dans un style canadien authentique.
Rue Notre-Dame, face à ce qui ressemble à un immense entrepôt, mais qui est en fait la Place de la Justice, on peut remarquer un anachronisme! Un steak-house de type anglais, avec une enseigne d’un rouge choquant. Si l’enseigne est de mauvais goût, le steak, par contre, est délicieux et les prix très abordables.
D’ailleurs le quartier pullule d’excellents restaurants. En continuant rue Notre-Dame, on pourra saluer de la main l’église du même nom, un temple de style gothico-canadien qu’il ne faut pas manquer de visiter.
Le promeneur peut traverser la Place d’Armes, jeter un coup d’oeil sur la statue du sieur de Maisonneuve que les pigeons du quartier semblent avoir adoptée pour faire vous-savez-quoi et, s’il réussit à trouver la seule faille dans la muraille de l’autoroute est-ouest, rue Saint-Urbain, se diriger vers la rue Dorchester.
En passant il pourra admirer ce qui reste de notre “China-town.” On y trouve d’excellents restaurants chinois qui seront vraisemblablement démolis d’ici un an ou deux pour faire place à un immense complexe administratif.
Rue Dorchester, on retrouve le siège social de l’Hydro-Québec où le premier ministre Robert Bourassa a ses bureaux à Montréal. Tout à côté, un immense chantier où l’activité est fébrile, la Place Desjardins, le premier complexe en hauteur financé par les économies des Québécois.
A l’arrière, entre les grues mécaniques et les bennes de béton, on peut distinguer la Place des Arts, de cet angle elle semble écrasée par le béton.
En se dirigeant vers l’ouest on arrive Place Ville-Marie. Les plus jolies filles de Montréal finissent par la traverser un jour ou l’autre. Il faut y faire une pose et y admirer la nature, surtout vers midi alors que tous les bureaux avoisinants se vident littéralement.
Nous sommes maintenant en plein quartier anglais. En remontant rue Sainte-Catherine, il faut faire un retour en arrière, vers la droite.
Carré Phillips et face à la vieille église anglicane, vous noterez quelques dizaines de “hippies” qui baillent au corneilles. C’est la version anglaise de la république du Carré Saint-Louis.
Rue McGill College, entre Cathcart et Sainte-Catherine, vous remarquerez une bonne dizaine d’artistes qui exposent leurs oeuvres le long des murs, quelques portraitistes qui croquent au fusain quelques têtes intéressantes et des artisans qui fabriquent sur place des sandales et des ceintures en cuir. Une seconde rue Saint-Amable à saveur anglo-saxonne.
Puis, c’est le carrefour Peel et Sainte-Catherine… le Broadway de Montréal, là où tous les touristes finissent par passer.
En descendant rue Stanley, vous avez peut-être remarqué un établissement très sombre. Chez Budd’s est le rendez-vous galant de l’ouest de la Ville. Tout à côté se trouve le Lime-Light, une boîte qui “swing” jusqu’à 6 heures le matin.
Au nord de Sainte-Catherine, du côté est de la rue, une porte sombre donne accès Chez Dominique, la discothèque la plus chic de la Métropole. L’aménagement a coûté plus de $300,000.00 et c’est le rendez-vous favori de tous les dragueurs de l’ouest de la ville. On y trouve les plus jolies filles de la Métropole… et avec un peu de doigté, on peut y faire une touche très intéressante.
Boulevard DeMaisonneuve, au coin de la rue de la Montagne, et de la rue Crescent, deux cafés-terrasses attirent les habitués, tels des aimants. Dos à dos, Chez Bourgetel et La Casa Pedro se font une espèce de concurrence. C’est le rendez-vous de tous les admirateurs de la gent féminine et c’est même le quartier général des “girl-watchers”.
Et comme les “nénettes anglophones et francophones” qui hantent le quartier ont un net besoin de libération et ont pour la plupart laissé tomber le soutien-gorge, le spectacle vaut un arrêt prolongé.
Rue Crescent, c’est la véritable foire. Les soirs de pointe, il est difficile d’y circuler. On y rencontre tout aussi bien des motards avec leurs vestes de cuir, qui fréquentent surtout le Poor Richard’s et le William Tell, que des “mods” très chics qui se rendent au Rally Club, à la Barraka, à la Sexe-Machine ou chez Thursday.
Les vendeurs de “mari” et de “haschich” y pullulent… c’est un véritable carrefour.
Voilà un rapide tour d’horizon du centre-ville…. Et au beau milieu de ce fouillis on retrouve toute une population qui y habite, y travaille et s’y amuse.
Cela me rappelle tellement de beaux moments passés au cours de ces années de mes vingt ans.
Je me rappelle ce beau restaurant Tic Tac de la rue Sherbrooke est, où je me retrouvais après la fermeture des clubs pour y manger un bon Club sandwich, avec la mayonnaise déjà incluse à l'intérieur. Qu'il était bon à manger avant d'aller se coucher.
Merci pour ces beaux souvenirs que vous nous faîtes remémorer.
Je suis à écrire un livre sur ma mère Suzanne Labelle qui m’a parlé du Tic Tac où elle allait dans sa jeunesse.
Je crois qu’elle travaillait à ce qu’elle appelait l’Ordonnance probablement avec les militaires
Vos souvenirs de cette époque seraient bienvenus pour nourrir mon récit!
C’est ce qui s’appelle lancer une bouteille à la mer!!!!
Johanne
je me souviens très bien du restaurant Tic Tax coin Langelier et Sherbrooke (maintenant Pacini) . Le Tic Tac était ouvert 24hrs.
Je me souviens du menu il y avait de tout, du club sanwich au pepper steak. Enfin tout était bon . C'était le resto ou tout le monde allait après la fermeture des discothèques. L'ordonnance dont l'entrée est au coin de Langelier et Hochelaga est effectivement une base militaire. Il y avait aussi une piscine creusée et c'est la que j'ai appris à nager. Mon petit voisin m'avais donné une passe car sa soeur travaillait à l'ordonnace et bénéficiat d'une passe.
J'ai fréquenté beaucoup le restaurant Tic Tac ouvert 24 sur 24 à l'époque.
J'ai très bien connu une fille nommée Susanne Labelle à l'époque.
Ne me dites pas que c'est bien elle
Ne me dites pas que c'est la même Suzanne que j'ai connu.
Nous sortions la plupart du temps du Café Tropicana rue Sherbrooke, le Tic Tac, le Rieno ou chez Lani, tous rue Sherbrooke étaient mes choix.
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Je cherche des photos de la discothèque La Licorne des années 80 sur la rue Mckay au centre ville de Montréal.
J'y allais pratiquement 7 soirs semaines! Elle ressemblait à un petit château blanc, enfin, dans ma mémoire d'ado !! Un soir, Serge Lamas, était assis à mes côtés mais je ne le connaissais pas encore!!!!! Que de beaux souvenirs!!
Maurice
lue plus loin Lover's au dessus du Café Provincial 1165 St-Hubert (ouvert pour les gens de l'Est les week-end.
Ce club s'appelait aussi "Le Love"
Club majoritairement Gay ou répendait de la poudre de bébé sur la piste de danse
N'EXISTE PLUS, hélas ! Remplaçé par un building de l'Université Concordia Il était situé sur Guy, juste en face du métro, côté ouest.
Celui de Brossard viens de fermée,(Juin 2019)
Lover's Laval fermée depuis 8 ans
Pour dansez il reste le Sélect Classique 5800 Métropolitain St-Léonard
On cherchait justement le nom du bar de rencontre a ST- leonard .
Merci Guy 👍
Night Clubs et Disco QUE vous mentionnez dans votre reportage...Aujourdh ui
Montréal semble moins vivant qu' à l époque...Le café de l EST fût un des premiers NIGHT CLUB que j ai fréquenté ..LE BARINA LA DISCO DE MA JEUNESSE...PLUSIEURS JOINTS À ST HENRI SUR LA RUE NOTRE DAME ...
Ce club s'appelait aussi "Le Love"
Club majoritairement Gay où on y répendait de la poudre de bébé sur la piste de danse
N'EXISTE PLUS, hélas ! Remplaçé par un building de l'Université Concordia Il était situé sur Guy, juste en face du métro, côté ouest.
L'un des plus beaux, simple et intime club Gay et Straight de Montréal
Une enseigne en forme de stop
Quelqu'un aurait-il une photo du Café Évangeline 7067 rue St-Hubert, qui était encore ouvert dans les années 1970.
Merci de votre attention et passez une bonne journée
y a des choses qu'on peut faire juss à 20 ans
Dans les toilettes , un femmes bien plantée surveillait et vendrait des articles.... gomme, bonbons...ect. Dans les années 75-76-77.
Année 60 et 70
Merci
Moi je cherche des photos discothèques Maxim’s sur Lajeunesse après ce fut un restaurant je me rappelle pas du nom merci
Je suis à la recherche de photos du club de nuit Café chez Émile, Boul Gouin.
Je veux monter une exposition d’infos et de photos à propos de ce Café et de la discothèque L’Octogone. Deux établissements situés au même endroit
Merci
Marcel Lamarre
Quelqu'un se souvient du nom de ce bar?
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Salles de danse.
J’aimerai connaître le quartier dans les années 50, où puis-je trouver,
Merci
Pierre faisait aussi partie des meubles de l'endroit avec une autre personne du nom de Pierre.
Moi, j'y avais rencontré mon premier amour. Diane qu'elle s'appelait.
Que de souvenirs.
https://www.youtube.com/watch?v=MmgKRdH3caE
1- Le café Prag dans l'ouest de la ville. Peut-être sur Crescent, mais je ne suis plus certain. Un café étudiant avec d'excellents sandwichs au brie, rare dans les années 60-70.
2- Il y avait aussi la casa espagnole sur Sherbrooke, repaire de quelques felquistes. Ça discutait ferme !
3- Et finalement La Pagoda sur une petite rue parallèle à St-Laurent, peut-être Bleury.
C'est sans oublier les nombreux cafés consacrés au jeu d'échecs qui ont vu le jour à Montréal, dont l'Oeuf sur St-Denis près du carré St-Louis. Plusieurs excellents joueurs fréquentaient l'endroit.
club est le can can un piano bar le pianiste setais Marty buteler au big ben setais orcheste de ray martin les platters venais chanter setais 3 dollars lentre
en 72 je suis aller travailles chez ruby foos